Rencontre particulière dans un couloir des cachots

Rebecca s'était décidée à visiter un peu le chateau, pas vraiment parce que ça l'interressait mais plutot parce qu'elle n'avait que cela à faire, elle qui avait rever de réunions ilicites au milieu de la nuit, qui croyait qu'à poudlard elle pourrait humilier des gens à loisir... Enfin, il était toujours utile de connaître un peu les alentours. Ne savait-on jamais, si elle avait besoin de trouver un endroit tranquille pour pouvoir concocter des potions interdites ou autre. En fait, Rebecca ne se sentait pas beaucoup concernée par le réglement de l'école. C'était pour les élèves normaux, ces petits fayaux pas pour une Rosier !

Rebecca n'aimait pas particulièrement l'uniforme de l'école, elle portait donc une robe noire qui lui desecndait au genoux et des bottes noires qui montaient à peu près aussi haut. Au cas ou, elle avait nouer la cravate verte et argent à son poignet, elle était fière de ses couleurs même si les serpentards n'avaient plus l'air d'etre ce qu'ils étaient.

Au détour d'un couloir, elle s'arrêta. Vraiment moche les cachots. Trop sombre et puis crasseux. Des toiles d'araignées partout. Les tableaux recouverts d'une épaisse couche de crasse et de poussière et les toiles d'araignées l'écoeuraient. Elle aimait la classe sobre mais propre, que faisaient donc les elfes de maisons dans ce chateau.

*Le ménage n'est pas souvent fait par ici...Même si ce sont les cachots , je m'attendais à mieux.*

Soudain elle entendit des pas claquer sur les dalles lisses et froides qui recouvraient le sol des cachots.

Elizabeth, pour changer de ses mornes expéditions qui consistaient à faire l'aller-retour entre la bibliothèque et sa chambre de préfète, s'était décidée à faire enfin le tour du châteaux, afin de dégoudir ses jambes. L'automne avait sévi et les feuilles des bosquets du parc faisaient glisser les talons de la jeune fille ; y aller serait un mauvais choix, un moyen rêvé de se décrédibiliser... La Grande Salle était trop vide, et ses moindres petits pas se faisaient écho ; y aller serait inutilement se donner le bâton pour battre tant la frayeur la tenaillait. La préfète s'arrêta un moment d'avancer, se posa dans un coin à peu près sombre et regarda le haut plafond, comme pour se donner des idées d'escapades.
Mais ses pensées la rattrapèrent vite. Drago, Drago, Drago, trois fois déjà qu'il filait entre ses doigts, qu'elle se laissait morfondre comme une pauvre adolescente chagrinée. Mais au fond, qu'était-elle ? N'était-elle pas une morne pubère, qui n'avait d'yeux que pour l'amour, et accessoirement les études ? Une fois de plus, mais aujourd'hui plus que jamais, elle se savait célibataire, libre comme l'air malgré que son coeur soit emprisonné dans une cage dorée. Ou plutôt vert serpent... Elizabeth rit de son désespoir, d'un rire faussement mélancolique. Pour échapper à la tristesse ultime, elle se leva, décida enfin d'où aller.
Elle était vêtue d'une robe noire, boutonnée de gros boutons noirs vernis jusqu'à la cime de son cou, qui s'alanguissait jusque sous ses genoux. Sa texture, de la soie sans doute, rendait un mouvement gracieux à chaque fois qu'elle marchait. Elle avait attaché une cravate rayée argent et bleue, brodée d'une couleur marine d'un P majestueux, signifiant qu'elle était une préfète un tantinet digne.
Autour de son teint diaphane, deux mèches châtaigne s'enroulaient en boucles mal définies. Une pince en alliage brillant rattachait le reste de sa chevelure, ce qui lui donnait un air soigné et adulte. Ses lunettes rectangulaires troublaient la vue de ses yeux, et ajoutant ses tâches de rousseur, donnaient à la jeune fille un air mutin, qui habituellement, était irrésistible pour les jeunes petits énergumènes dont les hormones travaillent leur cerveau. Elizabeth n'était pas sans savoir ceci, et parfois, en jouait. Si peu...
Elle décida d'avancer, un peu au gré du dédale des couloirs. Ses légers talons, faits de bois exotique noir, cliquaient sur les dalles de pierre de granit gris, vernis par l'ancienne omniprésence d'élèves. Elle semblait seule dans ce château sans vie.
Les escaliers la firent arriver dans les catacombles de Poudlard, où seule la fébrile flamme de torches soulevait l'obscurité et la noirceur glauque de cette partie du château. La jeune fille n'était pas bien loin du dortoir Serpentard, là où les araignées prenaient un malin plaisir à s'agglutiner de murs en murs.
Elizabeth leva la tête, cru voir une forme se dessiner dans l'obscurité. Un habitant dans ce château ? Miracle ! Quelque maison qui soit... Plus rien n'avait d'importance, du moins pour elle. Rowena plaçaient ses disciples sous le signe de l'intelligence, de la sagesse et de l'altruisme. La préfète oublia la guerilla des clans de maisons. De toute façon, si dignité il y avait à sauvegarder... Où en était-elle ? Elle était au bord de se "fiancer" adolescentément avec un digne Serpentard, un de la lignée des Sang Pur. Car néanmoins, elle aussi, avait le sang pur...

- Bonsoir, osa-t-elle après être arrivée à hauteur de la jeune fille.

Elizabeth eut un rapide coup d'oeil sur son poignet. Une Serpentarde, une nouvelle sûrement, pas au courant des agissements de la jeune fille. Tant mieux ou tant pis ? A l'époque où le château était peuplé et où Drago et elle filaient une parfaite amourette, elle était connue, et pour le moins assez respectée, de tous...

HRP : Woah... Ca fait longtemps que j'ai pas fait de RP, je suis rouillée!

HRP : rouillée ? eh bien je veux bien voir ce que ça donne quand tu as de l'inspiration, peut-etre plus d'actions...^^

La jeune fille à la cravate vert et argent ne se retourna pas, elle continua de fixer un tableau qui devait représenter la gloire de Koliman Ghotton, personnage qui lui était totalement icconu mais qui avait, selon la plaque d'un métal indéfinissable accrochée au dessous du cadre de bois sombre, inventé un potion contre les verrues plantaires. Le peronnage du tableau portait une tenue de couleur indéfinissable et somnolait sur un vieux fauteuil dont le velours était rapé. Comme il définissait bien l'ambiance de ces couloirs humides...!

Le claquement de chaussures, à talon d'après leur résonnance, s'étaient rapprochaient et la digne fille d'Evan se tourna vers l'arrivante. Rebecca avait la particularité de pouvoir noter les plus petits détails en un seul coup d'oeil. Elle remarqua aussitot, ressortant sur la robe noire, la cravate bleu et argent, couleurs de la maison de Rowena Serdaigle, ainsi que le P brodé dessus. La préfète de Serdaigle, elle avait déjà rencontré celle de Poussoufle, sa prochaine rencontre serait-elle avec celle de Gryffondor ? Elle aurait préféré une sang pur aux couleurs de serpentard mais elle avait appris en arrivant qu'il n'y en avait plus depuis un an, mais qu'importe les préfets de Serpentards ne représentaient pas grand chose à ses yeux, seulement qu'ils pouvaient lui apprendre des choses par leur expérience.

Une fois arrivée à son niveau la préfète la salua, chose qui ne se serait surement pas produite en temps normal mais l'absence d'élèves donnait aux seuls occupents du chateau qu'ils avaient des choses en commun. Que puis-je avoir en commun avec cette fille ? Elle aperçut un ombre derrière les lunettes de la jeune fille quand elle remarqua la couleur de la cravate à son poignet mais cela pouvair très bien etre une illusion vu le faible éclairage du lieu. Enfin, le dédain qu'elle portait à la fonction de prefet ne l'empecher de répondre à la salution comme à n'importe qui tel était l'enseignement qu'elle avait eu.

-Bonsoir

Sa voix était neutre, une légère froideur pointait derrière mais surement pas perceptible pour quelqu'un n'ayant pas l'habitude de fréquenter des erpentards et la jeune serdaigle ne lui donner pas cette impression. Après un bref hochement de tete, elle s'apretta à lui tourner le dos et à disparaitre parmis les ombres mais quelque chose la retins, malgré le fait que ce soit une Serdaigle, un peu de... compagnie, l'empecherait surement de devenir folle a tourner en rond dans les couloirs vides à la recherches d'occupation frivoles.

-Puis-je savoir à qui j'ai l'honneur ?

Pas un seul instant elle aurait imaginer avoir devant les yeux la jeune fille de "bonne famille" que lui avait décrit Narcissia Malefoy en parlant de l'amie de son fils.

[HJ : T'es pas rouillée tu radote c'est différent^^ mais bon vu ce qui se passe d'interessant en ce moment au chateau personne ne peut t'en vouloir]

L'air hautain que prit la jeune fille en lui radressant la parole amusa Elizabeth. Tiens donc, une Serpentarde qui se respecte, qui n'a d'yeux que pour sa maison et qui considérât les autres comme follement impuissant... et monstrueusement agréables. Elle ne tarderât pas à savoir que la jeune pubère n'était pas de ceux-là, et que sa famille, fort loin d'être des banals moldus ne sachant que faire de leurs dix doigts, lui avaient enseigné une retenue et un ton de voix qui savait impressionner les naïfs. Une fraction de seconde suffit à la préfète pour caractériser cette petite, de trois ans sa cadette.

- L'honneur ? Ma foi, je n'irais pas jusque là. A moins que... Non, passons. Elizabeth-Liz Stallown, préfète dévouée de la Maison de l'Aigle. Vous êtes ?

Le dédain était alors renvoyé ; le vouvoiement était d'usage de rang à rang, ç'aurait été un manque de respect que de tutoyer une évidente Sang Pur.
Elizabeth scruta un moment les différents tableaux autour d'elles deux. Elles les reconnaissaient, et eux reconnaissaient la jeune fille, la fusillant du regard de n'avoir pu réprimer son amourette et le désir de contact de ses orifices buccaux avec celles du Serpentard à cet endroit-ci, il y cinq ans. Diantre, même si ce fut il y a longtemps, ces pauvres portraits n'en avaient pas perdu l'amertume. Les toisant du regard, elle resta indifférente, attendant une réponse de la fillette.

Un seul regard échanger entre les deux filles avait suffit pour qu'elle sache l'une comme l'autre a qui elles avaient à faire. Un Serdaigle, donc réputée pour son intelligence, qui croyait valoir mieu qu'une fillette, tout juste débarquée et qui veut faire la loi. Elle savait que c'est ce que le préfète pensait d'elle mais elle la ferait changer d'avis et cela très rapidement. Elle nota que les portrait semblait la connaitre alors qu'ils se trouvaient dans les sous sols, quels secrtes pouvait bien cacher un telle miss-parfaite ?

-J'insiste, je suis certaine que vous n'etes pas n'importe qui

Encore une formule de politesse certes un peu reformulée mais des mots en l'air... Enfin qu'importe elle secoua la tete d'un geste impatient.

-Je me présente, je suis Rebecca Rosier peut-etre avait vous déjà entendu parler de ma famille... sauf si vous ne venez pas d'une famille de sorciers bien entendu

Ce n'était pas a exclure, il n'y avait qu'a Serpentard ou l'on était sur des personne ssur qui on tombait, seulement il n'y en avait plus un seul au chateau, cela signifiait-il que le sang noble se perdait ?

Hj : plus internet chez moi, j'suis chez une amie

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