Chambre de Xia Na

La chambre de la Bibliothécaire est vide encore puisqu'elle est bien souvent au travail. Elle n'est ni trop grande ni trop petite, de taille moyenne et agréablement aménagée selon les gouts de la jeune femme. Elle l'a décorée avec des objets de Chine, son pays natal, afin de ne pas trop avoir le mal du Pays. Elle aime la couleur bleue, et a donc demandé à ce qu'on puisse lui revêtir de cette teinte claire les murs de sa chambre.

Elle aime la simplicité, et sa chambre est à son image : délicate, rangée et douce.

En ce début de soirée, la couleur de la pièce tournait au violine grace aux reflets du soleil qui déclinait... dans une petite heure, il se coucherait, offrant aux spectateurs un merveilleux paysage enflammé.
Elle ne voulait pas rater ça !

La bibliothécaire pénétra dans sa chambre d'un pas rapide et joyeux. Elle était pressée, comment allait elle se vêtir ? Pourquoi se changer ?
Elle se sentait toute chamboulée, que faire, vite, il fallait réfléchir avec hâte. Mais rien d'autre qu'un visage apparaissait devant ses yeux et pour rien au monde elle n'aurait souhaité le chasser de là.

Aloysius...

Un soupir se fit entendre, elle ferma les yeux pour mieux le voir avant d'être pressée par le temps qui filait. Elle se dévêtit à une vitesse folle, laissant ses étoffes dans une banette de linge sale (qui était vide, les Elfes de Maison prenant le linge tous les jours) car elle n'aurait jamais rien laissé trainé dans sa chambre.
Soignée, elle fila sous la douche et s'ébouillanta en ne prenant pas garde à la température, la tête dans les nuages.

Assez rouge, la jeune femme sortie une fois propre et parfumée d'une délicate odeur de nymphéa.
Elle hésitait encore...

Tous se demanderaient sans doute pourquoi elle se serait changé ? Mais elle voulait tant paraitre tellement plus belle, plus attirante, plus douce...
Elle opta pour une robe de couleur iradiante, un vert Péridot somptueux et lumineux.
Il se reflétait sans sa chevelure et faisait ressortir l'or de ses yeux pétillants.

Chambre de Xia Na Femme_brune_robe_verte_assise_v_g_tation

Pas de maquillage et un simple coup de brosse sur ses cheveux et elle aposa une touche de parfum de Nymphéa dans le creux de son cou et la naissance de sa poitrine avant de marcher jusqu'à la porte.

Un dernier regard sur sa chambre pour satisfaire sa curiosité maladive : tout était propre et rangé, impéccable.. on... on ne sait jamais qui... qui peut venir ici...

Elle eut un léger rougissement avant de refermer la porte derrière elle et courir jusqu'à la salle des repas.

De retour dans sa chambre, après avoir soupiré une bonne centaine de fois de ne pouvoir rester encore avec Aloysius convalescent, la Bibliothécaire prit soin de se déchausser puis se dévêtit lentement.
Elle aimait prendre son temps et était songeuse.

Il semblait vraiment vouloir aller au bal ...

Pour elle ? Elle l'espérait.

Alors il lui fallut se changer pour se préparer et être parfaite, pour plaire encore à ce cher Professeur Snape. Il était si agréable, si doux ... Elle soupira encore une fois.

Marchant vers la salle d'eau, elle prit un bain chaud, pensive et rêveuse, un sourire immaculé sur ses lèvres rosées.
Puis, une fois parfumée d'Orchidée, elle prit la robe qu'elle réservait pour le Ball, ensemble de Kimono de son Pays et de robe moderne. Elle adorait cette robe, qui mettait son joli corps féminin en valeur.

Elle se maquilla peu et coiffa ses courts cheveux bleutés avant de quitter sa chambre pour rejoindre l'Infirmerie de nouveau... Soupirant encore et toujours, songeuse.

Le couloir qui menait à sa chambre n'avait jamais parut aussi long. Avait il été allongé un peu pour introduir un sentiment déplaisant de suspenses, de longueur, d'impatiente dans le coeur de la Bibliothécaire, qui avait glissé sa main dans celle d'Aloysius sans même s'en rendre compte ?
Ou alors avait on jeté un sort à ses jambes, pour qu'elle deviennent aussi molles que de la guimauve ?
Son coeur, à chaque pas, battait plus vite que celui d'avant. Sa main se reserrait imperseptiblement dès qu'un mètre s'écoulait, les rapprochant de la petite porte joliment travaillée.

Ils y étaient.

Xia Na se tourna un instant, mais se ravisa, et ouvrit la porte d'un coup de baguette magique, celle ci glissant silencieusement pour laisser visible une chambre éclairée de chandelettes bleutées, une pâle lueur de matin alors qu'il faisait nuit.
Son coeur, soit avait arrêté de battre, soit était si rapide qu'elle ne pouvait plus l'entendre. Son regard n'osa croiser celui d'Aloysius. Tremblante, elle pénétra dans la pièce idylliquement éclairée et le laissa à son tour entrer, après elle.

Elle s'immobilisa, toujours dans cette superbe robe de bal qu'elle n'avait put étrainer d'une danse langoureuse. Un peu déçue, elle n'en restait pas moins surexcitée et terrorrisée par la présence dans sa chambre, de celui qu'elle aimait ...

Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 12/07/2005

La porte se referma derrière lui... les séparant de tout, du monde, de l'école. Seuls ses quatre murs, et personne, ni élève, ni collègue, ni elfe, non rien... mais Xia Na.

Une éternité, oui.
Le chemin lui avait parut durer une éternité, jusqu'à ce moment.
Son coeur s'était arrêté de battre, durant toute cette longue, interminable attente !

Il s'approcha d'elle, encercla sa taille d'un geste peu assuré, mais trop longtemps retenu pour ne pas être excécuté.

Comme si le temps était suspendu, il se perdait dans l'ro de ses prunelles, entrouvrant les lèvres, sans qu'aucun son n'en sorte, tant il avait le souffle coupé, autant que sa propre réflexion. Seuls ses sens en ébullition l'agitaient, de partout comme mille fourmis dévalant la pente de son dos, de ses bras, de ses jambes.

Oh, Xia Na... comme il avait attendu ce moment.

Cependant il n'en était plus sûr, et ne savait plus rien.

- Mais... xia Na, articula-t-il finalement, les yeux, perdu dans la contemplation de la sorcière. Pourquoi déjà, sommes nous venus ici ?!

Si longuement ils avaient été séparés, obligés de duper ceux qui ne se laisaient tromper sous leur "relation" ... relation vraiment ? Xia Na rougissait, étant prompte à se laisser envahir par les émotions et de surcroit lorsqu'Aloysius s'empara de sa taille.

Elle se sentait terriblement fiévreuse, comme un feu brulant qu'elle tentait de contenir sans pourtant paraitre de marbre car ... ses yeux papillonaient, ses cils vibraient alors qu'elle ne pouvait s'empêcher de poser ses mains sur les épaules du Professeur. C'était si bon d'être ainsi prise dans les bras du Botaniste, en pensant que rien autour de savait ...

C'était naif de penser cela mais tellement plaisant. Elle sourit un instant.

Puis, rougissant de plus belle, elle tenta de se remémorer effectivement, la raison pour laquelle ils étaient tous deux ici ... euh ... Pour pouvoir être si serré l'un contre l'autre ? Pour pouvoir être proche sans être vu ?
Ah... non...

<< Pour ... Pour une tasse de thé... >>

Sans blague. Elle releva les yeux pour plonger son regard ambré dans l'électricité d'Aloysius, Dieu, que cela lui avait parut long. Elle aurait aimé agir mais en était trop intimidée. Alors pour tout geste, elle lui sourit d'un air candide mais qui transcrivait combien ce prétexte était vain ...